Palmiers pliant sous une tempête tropicale

Les cyclones tropicaux sont des phénomènes météorologiques violents qui se forment dans les régions tropicales. Les départements, régions et collectivités d’outre-mer français concernés sont notamment la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, La Réunion et Mayotte.

Le risque cyclonique peut causer d’importants dégâts humains, matériels et environnementaux, du fait des vents violents, mais également en raison des inondations qu’ils peuvent générer (submersion marine et choc mécanique des vagues associé, débordements de cours d’eau, crues torrentielles…).

La prévention est la première étape afin de protéger les populations, les biens et les infrastructures. Celle-ci consiste donc à mettre en œuvre préalablement des moyens pour limiter les dégâts d’un cyclone à travers trois objectifs :

  • assurer la sécurité des populations ;
  • réduire les dommages matériels pendant le passage du cyclone ;
  • favoriser un retour à la normale : les activités économiques peuvent ainsi reprendre plus rapidement et la période pendant laquelle la dynamique locale serait arrêtée ou fortement ralentie est limitée.

Il n’est pas possible d’empêcher l’arrivée d’un cyclone mais il est possible d’en réduire les conséquences par plusieurs actions :

  • l’information des citoyens sur le risque et les bons comportements à adopter en cas de vents cycloniques : la population d’un territoire peut s’informer sur les risques existants grâce au document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) disponible à la mairie ;
  • la réduction de la vulnérabilité des bâtiments : cette réduction s’opère notamment à travers le respect des règles de la construction paracyclonique. Ces règles sont détaillées via l'onglet Exposition du territoire et réglementation, rubrique Règlementation.

La cartographie permet aux utilisateurs de définir précisément l’exposition au vent de leur terrain et le niveau de risque notamment à travers la prise en compte de l’impact de la rugosité (qui correspond à l’environnement du bâtiment) et de l’orographie (qui correspond au relief) du terrain en fonction du bâtiment. Cela permet d’adapter les règles de construction en conséquence.

Les cartes, en fonction de la hauteur, sont disponibles ci-dessous (affichage pour une hauteur de 10 m puis éditable dans la section Vents cycloniques du panneau de sélection de couche  ) :

Notice d'utilisation de la cartographie des coefficients d'exposition.

 

Certaines zones géographiques ne sont pas couvertes par la cartographie. Pour ces zones, il est nécessaire d’effectuer le calcul déterminant la pression dynamique de pointe utile pour définir la charge de vent sur les bâtiments : Alternatives à l'utilisation de la cartographie des coefficients d'exposition.

Le document susmentionné sert également de référence pour les méthodes alternatives à l’utilisation de la cartographie.