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Le terme de mitigation est un mot français qui signifie atténuation. L'ensemble de la communauté internationale utilise ce terme dans la politique de prévention des risques naturels. Il spécifie l'action qui consiste à réduire les atteintes afin de les rendre supportables – économiquement du moins – par la société.
En matière de prévention des risques naturels, et à la différence des risques technologiques, si on peut agir sur l'intensité et la fréquence des phénomènes, on ne peut empêcher ceux-ci de se produire. La mitigation des risques naturels est donc l'action qui conduit à réduire les dommages sur les enjeux pour les rendre plus supportables par la société.
Ceci amène l'Etat et les collectivités locales à engager des actions qui vont y contribuer; le PPR pouvant en être un cadre ou le préalable. Ceci implique aussi le particulier qui doit agir sur ses biens propres afin d'en réduire la vulnérabilité. Pour cela, il doit avoir évidemment accès à toutes les informations utiles.

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Modèle numérique de terrain. Représentation de la topographie de la Terre dans un format numérique, c'est-à-dire au moyen de coordonnées et de descriptions numériques de l'altitude.

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Représentation de la topographie de la Terre dans un format numérique, c'est-à-dire au moyen de coordonnées et de descriptions numériques de l'altitude.

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Elle permet de déterminer certains paramètres de l'avalanche dans le site ; elle reste réservée aux situations avec des enjeux forts et où une divergence d'analyse marquée apparaît avec les acteurs locaux. Elle suppose de disposer de nombreuses données de calage des modèles.

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Quantification et spatialisation d'une crue et des inondations qu'elle peut provoquer pour une occurrence donnée par le biais d'outils mathématiques ou physiques.

Lire la suite Modélisation innondation

Manifestations du déplacement gravitaire de masses de terrain déstabilisées sous l'effet de sollicitations naturelles (fonte des neiges, pluviométrie anormalement forte, séismes, etc.) ou anthropiques (terrassement, vibration, déboisement, exploitation de matériaux ou de nappes aquifères, etc.)
Ils recouvrent des formes très diverses qui résultent de la multiplicité des mécanismes initiateurs (érosion, dissolution, déformation et rupture sous charge statique ou dynamique), eux-mêmes liés à la complexité des comportements géotechniques des matériaux sollicités et des conditions de gisement (structure géologique, géométrie des réseaux de fractures, caractéristiques des nappes aquifères, etc.). Selon la vitesse de déplacement, deux ensembles peuvent être distingués :
- les mouvements lents, pour lesquels la déformation est progressive et peut être accompagnée de rupture mais en principe d'aucune accélération brutale : affaissements, tassements, fluage, glissement, retrait/gonflement de certains matériaux argileux,
- les mouvements rapides qui peuvent être scindés en deux groupes, selon le mode de propagation des matériaux, en masse, ou à l'état remanié. Le premier groupe comprend : les effondrements, les chutes de pierres ou de blocs, les éboulements ou écroulements, certains glissements rocheux. Le second groupe comprend : les laves torrentielles et les coulées boueuses.

Lire la suite Mouvements de terrain

L'association « Mission Risques Naturels » ou MRN a été créée début 2000, après une année particulièrement sinistrée par des événements naturels catastrophiques (inondations et tempêtes). Son objet est contenu dans son intitulé complet : Mission des sociétés d'assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels. Il s'agit en effet pour la profession de l'assurance de contribuer à une meilleure connaissance des risques naturels et d'apporter une contribution technique aux politiques de prévention. Elle déploie ses activités dans trois directions :

  • activités institutionnelles : l'association constitue l'interface technique entre la profession de l'assurance et les différentes parties prenantes de la gestion des risques naturels;
  • études pour la profession avec des travaux portant notamment sur l'analyse, la connaissance et la modélisation des risques naturels, en particulier sous la forme d'observatoires de l'exposition des enjeux aux aléas, les divers aspects du retour d'expérience suite à grands événements, l'évaluation des dispositifs publics de prévention ainsi que des nouvelles technologies;
  • réponses aux attentes des sociétés : l'association offre un environnement favorable à la définition, au développement et à l'utilisation d'outils d'intérêt général, dédiés aux sociétés d'assurance.
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Le mur du cyclone entoure l'œil du cyclone. Il est constitué de cumulonimbus et peut s'étendre sur un rayon de 150 km. Ce mur qui abrite les mouvements convectifs les plus puissants est le siège des effets du cyclone les plus dévastateurs (vents, pluies, marées cycloniques).

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Toute étendue d'eau souterraine ou superficielle. On distingue :

  • les nappes d'eau libre : étendues d'eau en contact permanent avec l'atmosphère; 
  • les nappes souterraines : étendues souterraines, parties saturées d'un aquifère;
  • les nappes phréatiques : nappes d'eau libre souterraines à faible profondeur;
  • les nappes alluviales (ou nappe d'accompagnement de cours d'eau) : nappes d'eau en relation directe avec un fleuve ou une rivière;
  • les nappes perchées : nappes souterraines libres, généralement de dimensions modestes, étagées au-dessus d'une zone non saturée.
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Volume d'eau souterraine généralement à une pression supérieure à la pression atmosphérique car isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable. Une nappe peut présenter une partie libre et une partie captive. Les nappes captives sont souvent profondes, voire très profondes (1000 m et plus).

Lire la suite Nappe captive