Parmi les feux dont l'origine est connue :

• environ 55 % proviennent d'imprudences (jet de mégot, barbecue, travaux générant des étincelles, etc.).
• environ 20 % est volontaire
• environ 15 % est causé par des accidents (voiture en feu le long d’une route, lignes électriques, voies ferrées, etc.)

Le changement climatique accentue le risque de feux de forêt et de végétation avec de nouveaux territoires touchés, un allongement de la saison des feux ou encore une intensification du phénomène.

À proximité d’une végétation sèche, la combustion d’un seul mégot peut déclencher un départ de feu qui prendra très rapidement de l’ampleur et pourra causer des dommages considérables.

Géorisques est un site officiel qui vous informe sur les risques naturels et technologiques près de chez vous.

Pour consulter la page sur le risque feu de forêt, cliquez ici

À la suite des incendies de l'été 2022, un nouveau dispositif permettant d’informer quotidiennement le grand public sur le risque de feux de forêts au niveau départemental a été créé : la Météo des forêts.

Ce dispositif vise à informer sur le danger de feu de forêt et de végétation, afin que chacun puisse adopter les bons comportements pour éviter les incendies et s'en protéger. Des cartes sont régulièrement publiées sur le site de Météo-France entre les mois de juin et de septembre.



Pour accéder au site de la météo des forêts, cliquez ici

Le Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) est un document communal informant les administrés des risques auxquels la commune est exposée. Ce document est consultable en mairie.



Pour en savoir plus, cliquez ici

Pour éviter un départ de feu, il est important de débroussailler son terrain tout au long de l'année. Les périodes les plus propices étant les saisons automnales et hivernales, car les arbres ont perdu leurs feuilles. Les barbecues doivent être organisés sur une terrasse, loin de la végétation. De même pour les travaux de bricolage qui génèrent des étincelles. Enfin, fumer à proximité de la végétation n'est pas recommandé, c’est même interdit pendant les périodes à risque d’incendie de fumer dans les bois et forêts mais aussi à leurs abords ; cette interdiction porte jusqu’à 200 mètres autour des bois et forêts.  Et cette interdiction de fumer, elle vient compléter l’interdiction de faire du feu en forêt qui existe elle toute l’année. Il est interdit de jeter son mégot au sol, que l’on soit dans la rue ou en forêt, ils doivent être jetés dans un cendrier. En résumé, pour préserver nos forêts, pas de feu et pas de cigarettes !

Pour connaître les bons comportements à adopter, consultez le site de la campagne de prévention contre les feux de forêt et de végétation du ministère de la transition écologique.

Le débroussaillement est obligatoire dans certains départements, pour les propriétaires d’habitation, de construction ou d’équipement situés jusqu'à 200 mètres d’un massif forestier classé à risque d'incendie. Si vous êtes concerné, vous devez débroussailler les abords de vos bâtiments dans une zone de 50 mètres. Les autorités locales peuvent porter cette obligation à 100 mètres. 

Pour tout savoir sur les obligations légales de débroussaillement (OLD), cliquez ici

Pour consulter la carte des obligations légales de débroussaillement (OLD)

Pour connaitre les conditions d'apparition et les facteurs favorisant la propagation des feux de forêt et de végétation, consultez le dossier thématique sur ce risque

L’objectif principal des PPRIF est de limiter l’exposition des personnes et des biens aux risques et réduire leur vulnérabilité. Pour cela, ils répondent aux grands principes suivants :

• interdire les implantations humaines nouvelles dans les zones les plus dangereuses où, quels que soient les aménagements, la sécurité des personnes ne pourrait être garantie
• interdire les habitations diffuses et contrôler les autres implantations dans les autres zones boisées
• prescrire des mesures de prévention adaptées au risque dans les secteurs exposés où des mesures d'interdiction ne se justifient pas
• délimiter des zones de protection entre des implantations existantes ou futures et les massifs forestiers.

Pour en savoir plus sur les Plans de prévention des risques naturels

L’automne et l’hiver sont les meilleures périodes pour débroussailler son terrain et ainsi réduire les risques de propagation de feux estivaux. Les végétaux, qui ont perdu leurs feuilles, sont plus faciles à tailler, et les coupes effectuées ne perturbent pas les cycles de reproduction de la faune et de la flore, qui ont lieu au printemps.

Pour connaître tous les bons réflexes et comportements à adopter face aux feux de forêt et de végétation, consultez la page de la campagne de prévention du ministère de la transition écologique

Les fumées arrivent avant le feu car elles sont transportées par le vent et montent en altitude, se déplaçant plus vite et plus loin que les flammes. Elles alertent ainsi sur l’approche du danger avant que le front de feu ne soit visible.

Les particules de fumée, légères, sont emportées par les courants d’air chauds et les vents dominants, parcourant des kilomètres. Le feu, lui, progresse plus lentement (dépendant de la végétation, du relief, etc.). En montagne, la fumée peut aussi "coller" aux pentes et être canalisée par les vallées, arrivant en avance.

Les fumées dégagées par le feu réduisent la concentration d'oxygène dans l'air, ce qui entrave la respiration. Ces fumées ont des conséquences de plus long terme car elles augmentent le risque de maladies comme l’asthme, le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, réduisent la capacité de l’organisme à lutter contre les infections et provoquent une inflammation ciblant les poumons, les reins ou encore le foie.

Pour en savoir plus

Si vous êtes témoin d’un feu de forêt, la priorité absolue est d’appeler immédiatement les secours (18, 112 ou le numéro local d’urgence) en précisant la localisation exacte. Seulement si le feu est petit et naissant (moins haut qu’un humain, sans propagation rapide), vous pouvez tenter de l’éteindre à condition d’être en sécurité :

• Utilisez de l’eau, du sable, un vêtement humide, une couverture, ou un extincteur si disponible.
• Frappes les flammes à la base (pas sur le sommet).
• Ne prenez aucun risque : si le feu s’étend ou si le vent se lève, partez immédiatement.

Un feu peut devenir incontrôlable en quelques minutes : ne restez jamais seul(e) face aux flammes. En cas de doute ou de danger, fuyez sans hésiter en vous éloignant perpendiculairement à la direction du vent.

Pour connaître les bons gestes en cas d'incendie

Les hélicoptères bombardiers d’eau larguent de l’eau, comme les Canadairs qui sont des hydravions. La capacité en eau d’un canadair varie en fonction du modèle mais ce dernier peut transporter environ 6 000 litres d’eau.

Il existe un autre type d’avion utilisé : les Dash (qui peuvent transporter environ 10 000 litres d'eau ou de produit retardant). Les moyens aériens ont aussi une mission d’observation et d’aide des pompiers au sol lors des interventions.

Le retardant est utilisé par les pompiers pour arroser les zones non enflammées au-devant du feu et ainsi ralentir la propagation des flammes. Les arbres sont donc plus résistants et ne prennent pas feu. Les sels contenus dans le produit sont biodégradables et aident à la reconstitution végétale. La couleur rouge permet de repérer les zones qui ont déjà été arrosées. La sécheresse, et surtout la chaleur, font que la coloration résiduelle devient durable.

En cas de catastrophe majeure, les premières 72h sont souvent les plus éprouvantes. Le kit d'urgence 72h est préparé à l'avance. Il permet de rester chez soi dans l'attente des secours et peut aussi s'avérer utile en cas de départ précipité du logement.



Pour en savoir plus sur le kit d'urgence 72h et savoir comment le constituer

Pour connaître les bons comportements à adopter en cas d'incendie de forêt