Une avalanche correspond à la chute d’un volume de neige, se détachant de la montagne et dévalant un versant en direction de la vallée. Ce phénomène peut tuer et occasionner d’importants dégâts. C’est pourquoi des moyens de surveillance, de prévision et de protection sont déployés pour informer et prévenir le risque.
Qu’est-ce qu’une avalanche ?
Une avalanche est la chute d’un volume de neige qui se détache de la montagne et en dévale un versant en direction de la vallée. Il est déclenché par une déstabilisation de la neige sous l’effet de son propre poids, de l’augmentation de la température ou du vent. On en distingue plusieurs types :
- les avalanches en aérosol : elles sont constituées d’un nuage de particules de neige en suspension dans l’air qui dévale sur un versant. La vitesse de la coulée peut être très élevée (plus de 180 km/h), de sorte qu’elle peut remonter sur le versant opposé.
- les avalanches coulantes ou denses : elles sont constituées de neige chargée en eau et suivent le relief du terrain. Elles coulent généralement dans la pente à la vitesse d’un coureur. Mais, lorsque la neige est sèche et froide, la coulée est assez rapide (de l’ordre de 100 km/h).
- les avalanches mixtes, à la fois en aérosol et coulantes : elles correspondent à une combinaison des deux types d’avalanches précédents. En France métropolitaine, les avalanches de grande ampleur sont souvent mixtes.
Quel est le risque en France ?
Chaque année en France, les avalanches tuent une trentaine de personnes. Dans 95 % des cas, les morts déplorées sont liées à des activités de loisirs. Mais ce n’est pas toujours le cas, comme l’a rappelé en 1999 l’avalanche qui a détruit 14 chalets et fait 12 morts à Montroc, près de Chamonix.
Avec le changement climatique, la diminution anticipée de la couverture neigeuse et sa durée saisonnière peut entraîner une diminution du nombre d'avalanches à basse altitude. En revanche, on a observé (et on s'attend) à un changement de la nature des avalanches avec plus d'avalanches de neige humide en altitude (même en plein hiver).
600 communes
sont exposées au risque d’avalanches
3900 sites
d’avalanches sont observés chaque année dans les Pyrénées et les Alpes.
Comment prévenir le risque ?
La maîtrise de l’urbanisation
Pour les communes ou intercommunalités concernées, les préfets réalisent des plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) d’avalanches. Ces plans délimitent les zones d’exposition élevée et y interdisent les projets nouveaux. Pour les zones moins exposées, le plan fixe les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde à mettre en œuvre.
Ces plans tiennent compte des risques exceptionnels d’avalanches (avalanches plus rares).
Les moyens de protection
Des moyens de protection temporaires peuvent être mis en place en cas d’alerte : interdiction d’accès au domaine skiable ou à des routes, évacuation d’immeubles, de villages, déclenchement artificiel et contrôlé des avalanches.
Des ouvrages permanents, dits « paravalanches », peuvent être installés en haut de la montagne pour retenir la neige, ou plus bas pour arrêter et stocker les dépôts.
La vigilance météorologique
Météo-France publie les bulletins de risque d’avalanche (BRA) par massif montagneux.
Les communes et les gestionnaires de stations de sports d’hiver ont recours à la prévision du risque localisé d’avalanche pour gérer leurs infrastructures.
Ces informations contribuent à la sécurité des activités de loisirs.
- Pour en savoir plus, consultez le site sur les avalanches et la page de Météo-France dédiée au phénomène